Et bien nous serons de pauvres pêcheuses

Je voudrais être… un apôtre digne de mon Seigneur. M. Igilda

Le désir ardent de la vie missionnaire s’était toutefois fixé dans mon esprit et il me persécutait jour et nuit. M. Igilda

Quelle maladie terrible que celle-ci, n’est-ce pas, mon Père? Il faudrait que je réussisse à ne plus penser aux missions, aux missionnaires. Oh! je serais trop malheureuse alors car j’aurais détruit en moi ce qu’il y a de plus grand, de plus beau au monde! Car j’aurais éteint tout ce qui forme le but de ma vie.

C’est la manière d’agir de Dieu, qui choisit les instruments moins adaptés pour l’accomplissement de ses desseins, afin que l’on comprenne que c’est Lui qui agit à travers nous, instruments humbles et inutiles de ses grandes Œuvres.

la sainteté n’est pas le privilège de quelques-uns, mais un devoir pour tous les hommes de bonne vo­lonté. J’ai décidé de commencer à vivre.

La vie est belle parce que tout est une manifestation de la bienveillance de Dieu.

Mon Père, il vaut mieux souffrir ainsi, il vaut mieux être lentement, insensiblement consumée par ce grand désir mis­sion­naire que de jouir d’une relative tranquillité sans ce feu qui ne cesse jamais de brûler.

Nous devons en effet attendre « la lampe bien huilée et allumée » car, peut-être au moment où nous nous y attendons le moins, notre Seigneur viendra nous chercher pour travailler avec lui dans sa vigne.