Il faut réveiller l’esprit mission­naire!

A plusieurs reprises je me suis offerte à Jésus pour tout ce qu'il voudra de moi. Je sens un vif désir de sainteté et, plus claire-ment je comprends mon rien

Il est d’abord nécessaire de nous sanctifier ; plus nous avancerons sur le chemin de la sainteté, plus grand sera le bien que nous pourrons exercer au milieu de nos frères, même si c’est seulement par l’exemple et la prière.

Nous veillons à ce que, comme une graine, elle germe et porte du fruit en nous et, grâce à sa profonde unité avec l'Eucharistie, nous transforme en Christ, Pain pour la vie de tous.

Nous devons en effet attendre « la lampe bien huilée et allumée » car, peut-être au moment où nous nous y attendons le moins, notre Seigneur viendra nous chercher pour travailler avec lui dans sa vigne.

Une petite graine avait été jetée avec humilité et la grâce de Dieu l’avait fécondée.

Partez avec courage, non seulement, mais avec une joie intime, une joie qui doit vous venir de la conscience d'avoir choisi la meilleure part, d'aller au nom de Dieu, par la volonté de Dieu, avec l'autorité qui vient de Dieu pour continuer l'œuvre la plus divine parmi les divins du salut des âmes.

C’est la manière d’agir de Dieu, qui choisit les instruments moins adaptés pour l’accomplissement de ses desseins, afin que l’on comprenne que c’est Lui qui agit à travers nous, instruments humbles et inutiles de ses grandes Œuvres.

Lorsque le missionnaire a terminé sa tournée et qu'il se retire dans la capitale de son district, quelle paix, quel silence et quelle tranquillité ! Combien de temps s'attarde-t-il alors auprès du Seigneur qui est là dans le tabernacle de sa petite église, qui est là avant tout pour lui !