Marie sera notre guide sûr vers Dieu

Je voudrais être… un apôtre digne de mon Seigneur. M. Igilda

Quelle maladie terrible que celle-ci, n’est-ce pas, mon Père? Il faudrait que je réussisse à ne plus penser aux missions, aux missionnaires. Oh! je serais trop malheureuse alors car j’aurais détruit en moi ce qu’il y a de plus grand, de plus beau au monde! Car j’aurais éteint tout ce qui forme le but de ma vie.

Si le missionnaire est un homme de foi, combien de grâces peut-il alors obtenir pour lui-même et pour les âmes qui lui sont confiées, combien de grâces peut-il accumuler pour mener à bien ses projets, pour faire prospérer ses entreprises apostoliques!

Vivre une vie simple, sans aucune prétention, heureuses d’être ce qu’on est.

Mon Père, il vaut mieux souffrir ainsi, il vaut mieux être lentement, insensiblement consumée par ce grand désir mis­sion­naire que de jouir d’une relative tranquillité sans ce feu qui ne cesse jamais de brûler.

Jésus est tout pour nous. Et Jésus est dans la Sainte Eucharistie. Quoi donc peut-il nous manquer ? Si nous manquons de quelque chose n’est-ce n’est pas parce que nous restons loin de Lui qui est la source de toutes les grâces ? Tirez les conséquences de ces simples mots.

Ne laissons pas passer l'occasion d'accomplir des actes d'humilité, de simplicité, de douceur et de charité fraternelle.

Que l’Enfant Jésus donne à ton cœur la vraie lumière, la paix que les anges ont annoncée aux hommes de bonne volonté.